La cupping therapy, une mode ? Non. Une science ancéstrale.
On en entend de plus en plus parler, et on voit de plus en plus fréquemment ces drôles de cercles violacés sur le dos d’athlètes et de célébrités, et c’est tant mieux ! En tant que praticienne des ventouses, je ne peux que me féliciter et me réjouir de cet engouement et de cette notoriété grandissante. Cependant, attention à ne pas confondre la cupping therapy avec une mode éphémère…
En effet, la cupping therapy (ou ventouse thérapie ou hijama en arabe) n’a pas attendu Michael Phelps (l’athlète le plus titré de l’histoire des JO, rien que ça) ou encore Gwyneth Paltrow, Jennifer Aniston et Justin Bieber pour exister et briller.
Cette technique nous vient en réalité tout droit de l’Egypte pharaonique. Puis elle a voyagé dans le temps et les civilisations, à travers la Chine et la Grèce antique (Hippocrate en parlait), la péninsule arabique (citée comme une des médecines prophétiques de l’Islam), pour arriver jusqu’en Europe à l’époque moderne, où elle était largement employée, entre autre par Ambroise Paré, jusqu’au début du 20ème siècle, date à laquelle elle a commencé à être peu à peu délaissée au profit de la médecine allopathique, traitements antibiotiques en tête.
De nos jours nous assistons pourtant à un regain de popularité de cette technique. Nous sommes de plus en plus conscients que, si les médicaments soignent par certains côtés ils peuvent vous faire du mal également (toxicité médicamenteuse, effets secondaires gênants, accoutumance à certaines molécules…). Que ce soit dans notre manière de vivre, de consommer, de nous nourrir ou de prendre soin de nous, nous avons soif de retour à la nature et à essentiel.
Dans ce cadre là, la cupping therapy est toute indiquée, puisqu’en tant que technique entièrement naturelle, elle permet de soulager le corps et de l’aider à combattre bon nombres de maux et symptômes. Cette question sera d’ailleurs bientôt traitées dans de prochains articles !
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